Charles Darwin - Journal de bord ( 1831 - 1836)
Charles Darwin - La filiation de l'homme et la sélection liée au sexe (1871)
Éthologie
Naturaliste et géologue, il est le fils d'une famille à la parentèle élargie, savante et fortunée qui lui finance, en partie, un voyage de cinq ans autour du monde à l'âge de 22 ans.
L'Angleterre est pour lui le pays le plus civilisé de la Terre et sa mission civilisatrice est mondiale. Il admire ce qu'elle fait à l'occasion de toutes les étapes de son périple. Vient ensuite dans l'ordre décroissant l'Espagne et le Portugal. Il parle peu de la France car il a peu d'occasion de visites dans les colonies françaises.
Il entre en contact avec les dirigeants et les notables qui lui offrent hospitalité et couvert et des colons au travail, hommes libres ou brigands en détention ou libérés qu'il emploie pour ses recherches et visites nombreuses.
Les suivent les bons sauvages ceux qui sont accueillants et industrieux, les mauvais tels que des Indiens agressifs ou des noirs révoltés et des esclaves. Enfin les sous-hommes - Fuégiens de Patagonie et bien d'autres - encore moins intéressants que les animaux, de son point de vue.
Ce voyage est fondateur de ses travaux ultérieurs sur l'origine des espèces et l'évolution des vivants.
L'évolution des humains telle que la conçoit Charles Darwin ne tient pas compte des enquêtes ethnologiques et des découvertes biologiques et génétiques réalisées depuis sa mort. On ne peut donc lui reprocher de considérer les non-humains comme inférieurs aux humains et les humains du mode de production industriel comme supérieurs aux humains du mode de production humain ( chausseurs collecteurs) ou ceux du mode de production domestique ( les humains agriculteurs et éleveurs traditionnels) . Il n'est pas étonnant que des personnes mal-intentionnées aient créé à son propos la caricature de "l'homme qui descend du singe" ou que des théoriciens douteux aient inventé ce qu'on a coutume d'appeler "le darwinisme social".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire