samedi 21 novembre 2015

stalinien (anecdotique)















Prix Nobel 2015 de Littérature


Éthologie

Tous les vivants sont en quête permanente de leurs ressources de vie. Si ces ressources excèdent les besoins, il y a concurrence pacifique. Sinon, c'est la concurrence cruelle.

Les humains sont des animaux vivants sociables. Ils ne vivent qu'en groupes. Les groupes les plus importants, ce sont les états. Chaque état est constitué d'un très grand nombre de sous-groupes, des plus petits comme le couple monogamique ou polygamique éternel aux plus importants comme les entreprises ou des corps sociaux à l'image de l'armée. 

Dans la plupart des groupes humains, il y a des dirigeants en petit nombre, des organisateurs en nombre plus important et des opérateurs qui forment la grande majorité. Les groupes permettent aux humains de trouver plus facilement leurs ressources de vie. Néanmoins la concurrence pacifique est permanente - chaque humain cherche le plus de ressources ou les meilleures - et cette concurrence devient cruelle quant il n'y a pas assez de ressources pour tous.

"La fin de l'homme rouge" décrit la concurrence cruelle interne au groupe Russie depuis Staline jusqu'à aujourd'hui.

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dimanche 8 novembre 2015

anthropocène (anecdotique)



Avec : Fabrice Flipo, maître de conférences en philosophie, pour "Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère" (Passager clandestin) et Agnès Sinaï, journaliste environnementale, pour "Economie de l'après-croissance" (Presses de Sciences-Po)

Agnès Sinaï, fondatrice de l'Institut Momentum, journaliste environnementale déclare :

Dans un précédent chapitre, j’ai parlé de l’influence de l’action humaine sur la surface du globe comme immensément supérieure en degré à celle exercée par les bêtes, si elle n’est pas essentiellement différente dans son genre. L’éminent géologue italien Stoppani va plus loin que je me suis aventuré à le faire, et traite l’action de l’Homme comme un nouvel élément physique entièrement sui generis. Selon lui, l’existence de l’Homme constitue une période géologique qu’il nomme l’ERE ANTHROPOZOÏQUE. “La création de l’Homme”, dit-il, “fut l’introduction d’un nouvel élément dans la nature, d’une force totalement inconnue des périodes précédentes.” (Marsh 1874, p. 609)

Éthologie
La craie du Crétacé est le résultat de l'activité des Coccolithophores. Le monde industriel et agricole est le résultat de l'activité des Homo Sapiens dont les ancêtres sont apparus il y a 3 millions d'années. On peut donc parler d'anthropocène comme l'on parle de crétacé. 

Les coccolithophores sont des vivants végétaux et les humains des vivants animaux et ils ont un ancêtre commun, le LUCA d'il y a plus de 3,5 milliards d'années. 

Les humains et leurs ancêtres existent depuis 3 millions d'années. Le Crétacé a duré de 145 à 66 millions d'année avant aujourd'hui soit 79 millions d'années. Comment sera l'anthropocène dans 73 millions d'années?

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mercredi 4 novembre 2015

anthropocène (anecdotique)

France Culture: Un nouveau rapport à la nature?

A l'occasion du colloque "Comment penser l'anthropocène? Anthropologues, philosophes et sociologues face au changement climatique les 5 et 6 novembre au Collège de France.

Invité(s) :
Catherine Larrère, philosophe, professeur émérite à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste de philosophie morale et politique.
Jade Lindgaard, journaliste à Médiapart 


Éthologie 

Selon Catherine Larrère, nous sommes un massif rocheux et l'anthropocène serait une ère géologique comme le pléistocène

Il faut vérifier.

- 7 400 000 000 humains multipliés par un poids moyen de 45 kg pèsent 330 millions de tonnes. Cela donne un cube d'environ 18 000 km de côté.

- La Terre pèse   5,9736×1024 kg soit environ un cube 2 440 000 000 000 km de côté.  

- La Terre est 136 000 000 fois plus lourde que les humains. 

Donc l'anthropocène est une notion humaine et non une notion géologique. 

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mardi 27 octobre 2015

nombre (anecdotique)













Si le nombre m'était conté ( version brochée)


Éthologie

Les premiers signes de numération semblent apparaître au travers d'encoches réalisées sur des os trouvés dans des enclos occupés par des humains 35 000 ans avant aujourd'hui. Des enquêtes auprès de chasseurs cueilleurs vivant encore actuellement montrent que le comptage s'appuie sur le corps de l'humain: mains et doigts des mains, pieds et doigts des pieds et d'autres parties du corps. 

Au début il y a des noms particuliers pour tout objet avec un nombre: deux-arcs et deux-patates sont des concepts différents. Les chiffres dépassent rarement la dizaine, la vingtaine ou la quarantaine. Imaginons-nous ce qu'un morceau de viande et une balle de caoutchouc signifient pour un chien de compagnie. 

Au fur et à mesure où les groupes humains deviennent populeux et les ressources plus nombreuses, le chiffre se sépare de l'élément qu'il chiffre et concerne des réalités de plus en plus nombreuses.

On peut donc estimer qu'il y a trois époques de la numération:

- celle qui est lié au mode de production humain - les chasseurs cueilleurs - où le nombre et la chose forme une seule réalité. Les groupes ne dépassent pas la centaine d'humains.
- celle qui est lié au mode de production domestique - la révolution agricole et la domestication des végétaux et des animaux - où le nombre devient abstrait et permet de compter la production agricole et de construire pyramides et temples.
- celle qui est lié au mode de production industriel où le nombre permet à plus de 7 milliards d'humains de réaliser toutes les ressources de vie que nous côtoyons. 

Sans mains, les humains ne se différencieraient pas des autres animaux
Sans fer, les humains évolueraient autour de 500 millions d'humains sur l'ensemble de la planète et la numération se serait achevé aux acquits des Eurasiens anciens dont les Grecs d'il y a 2000 ans : Pythagore, Thalès, Euclide etc ... 

Ce n'est ni le génie ni l'intelligence qui développe les mathématiques mais l'augmentation du nombre des humains selon le modèle évolutif:
- là où il y a plus de numération, les groupes sont plus nombreux
- là où il y a moins de numération, les groupes sont moins nombreux

Les plus nombreux l'emportent sur les moins nombreux, par le cercle vertueux du nombre: plus il y a d'ancêtres, plus il y a de descendants. Les moins nombreux ne cessent de diminuer jusqu'à disparaître et les plus nombreux prennent la place.

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jeudi 22 octobre 2015

brésilien (anecdotique)


Selon Wikipédia, le Brésil est:
- Le cinquième plus grand pays de la planète avec 8 514 876 km2
- La septième puissance économique mondiale, juste devant la Russie, par son PIB.
- Avec la Chine, l'Inde ou la Russie, le Brésil est considéré comme un des rares pays à présenter le potentiel pour devenir un jour une superpuissance mondiale



Éthologie
 
Évolution du nombre des habitants pour la superficie actuelle:

1851 : 7 millions
1900 : 18 millions
1950 : 52 millions
2000 : 173 millions
2013 : 204 millions


Éthologie :

 
- La population de cette partie de la planète a été multiplié par 30 en 160 ans parce que les portugais comme les européens en Amérique du Nord s'emparent au XVI° siècle d'un pays de cocagne alors qu'ils ont atteint le Mode de Production Industriel. 

- Ils éliminent les aborigènes qui n'en sont qu'au Mode de Production Humain ( chasseurs cueilleurs) et importent comme esclaves pour travailler dans leurs champs des humains d'Afrique qui abordent à cette époque le Mode de Production Domestique ( la révolution agricole).
 

- Comme aux États-Unis, les descendants des esclaves ont augmenté dans la même proportion que les européens.

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mardi 20 octobre 2015

journaliste (anecdotique)












George Orwell - A ma guise


Éthologie

George Orwell est né en 1903 et il est mort en 1950. 

Il écrit "A ma guise" entre 1943 et 1947. 

En ce qui concerne les articles de presse, tout ce qui est avant 1943, c'est le passé dont le résultat est la situation du jour. Tout ce qui va avoir lieu n'existe pas.

Des humains qui ont vécu entre 1903 et 1950, il en reste peu.
Des vivants non-humains, il en reste notamment chez les végétaux.
Du non-vivant fait par les humains, il reste ce qui est encore utilisé par les 7 milliards d'humains et ce qui est en voie de disparition. 
Le non-vivant non réalisé par l'humain a évolué selon ses propres lois. 

Le passé et le futur tels qu'ils sont évoqués pour les articles de presse concernent tous les humains, tous les vivants et tout le non-vivant.

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lundi 5 octobre 2015

homo sapiens (anecdotique)






 
 
 
 
 
 
 
 
 
Yuval Noah Harari - Sapiens 

Le professeur Harari dispense également un MOOC (Massive Open Online Course) intitulé  « Une brève histoire de l’humanité » 

1) Il y a 70 000 ans, il existait six différentes races d’hommes sur Terre. 
2)  Le plus grand crime de l’histoire
La disparition de la faune sauvage est une catastrophe d’une ampleur inouïe, mais la situation est tout aussi critique pour les animaux les plus nombreux de la planète – les animaux d’élevage
3 )  Qui a domestiqué qui ?
Rien ne prouve que les hommes soient devenus plus intelligents au fil du temps.
4) Sommaire de Sapiens une brève histoire de l’humanité

Éthologie.
 
L'espèce humaine est une espèce de vivant parmi les 8,7 millions qui existent. 
 
Nous ne savons pas s'il y a des vivants ailleurs dans l'Univers.
 
La Terre c'est 0,01% du système solaire. Des systèmes solaires il y en a  des trilliards de trilliards de trilliards (André Brahic - Enfants du soleil). 
 
C'est l'effet de loupe provoqué par l'existence de 7 milliards d'humains en communication permanente et en synergie qui fait croire à un humain qu'il est le roi de l'univers. 
 
Dans quelques millions d'années, il n'y aura plus d'humains: sa communication et sa synergie auront disparu. 
 
Ce qui est tangible: Y Harari est professeur et il vend beaucoup de livres. Mais il n'est qu'un humain parmi les 108 milliards qui ont vécu depuis 70 000 ans. Ne parlons pas de ce qu'il représente par rapport à l'Univers dont il parle avec une grande aisance.
 

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