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L’antispécisme, une éthique qui prend au sérieux les intérêts des animaux
Éthologie
Les humains sont une espèce des vivants terrestres apparus il y a 2 à 3 millions d'années. Ils sont soumis aux mêmes lois que tous les vivants non humains. Leurs spécificités ce sont leur deux mains. Leur cerveau est le plus complexe de tous les animaux et leur génome, l'un des plus riches de tous les vivants. Ils s'estiment supérieurs à tous les autres vivants. Pourquoi pas! Toutes les autres espèces pensent la même chose et aucune ne vient se soumettre - spontanément - à l'autorité d'une autre.
Il y a 70 000 ans, les humains ne savaient pas qu'en 2016, il y aurait 7,4 milliards d'humains. Il paraît évident que lorsque nous nous reproduisons nous ne pensons pas au nombre d'humains dans l'avenir.
L'antispécisme, c'est le respect de tous les animaux, l'opposition au racisme anti-animal qui les traite uniquement comme une ressource de vie pour l'humain, dans le meilleur des cas. L’antispécisme amène les humains à devenir, au moins, végétariens.
Est-ce normal? Pourquoi est-il plus légitime de se nourrir de végétaux plutôt que d'animaux ? Tous les animaux ont un ancêtre commun les uns avec les autres, certes. Mais c'est vrai également de tous les vivants. Il suffit de remonter plus haut dans le passé. Tous les vivants ont un ancêtre commun les uns avec les autres
Les humains ne devraient donc pas manger de végétaux, non plus. Pour ne pas manger de végétaux, les humains comme les animaux devraient comme les végétaux se nourrir directement de l'énergie solaire et de la chimie ambiante et souterraine.
C'est, hélas, impossible.
Les animaux ont un cerveau parce qu'ils doivent se déplacer pour se nourrir de végétaux et d'animaux d'autres espèces. Ce n'est pas le cas des plantes. Donc tous les animaux pensent c'est-à-dire qu'ils utilisent leur cerveau alors que les arbres ne pensent pas n'ayant pas de cerveau. Ils ne sont pas plus "bêtes" que les animaux pour autant. Il suffit d'analyser la complexité de leur génome.
Pour l'éthologie, les végétaux pensent également car vivre c'est penser.
Faut-il alors en conclure qu'il n'est plus nécessaire pour les humains de devenir végétariens?
Le problème n'est pas d'être ou non végétarien .
Par leur nombre, les humains semblent sur le point de détruire de plus en plus de vivants - animaux et végétaux - au point qu'il est possible qu'une pénurie alimentaire les menace. Par leurs activités, il semble aussi qu'ils en arrivent à modifier le climat au point de le leur rendre défavorable.
Est-ce faux? Tant mieux: les humains sont coutumiers de peurs millénaristes et une fois celle-ci passée, ils attendentt la suivante.
Mais si les catastrophes annoncées vont véritablement avoir lieu? Et bien, il est trop tard. Le volant d'inertie va à une telle vitesse - 1 milliard d'humains en 1800 puis à partir de 1929, 1 milliard tous les 20 ans - que rien ne peut arrêter même pas une guerre - la Seconde Guerre Mondiale n'a "fait que" 100 millions de morts.
Et alors ...
Après tout, les humains ne sont qu'une poussière de poussière puissance -N dans l'univers. Avant les humains, il y a de splendides vivants dans de splendides univers . Et après, il y en a d'autres. Et si ce n'est ici, c'est ailleurs.
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