Christian Schmidt - Pierre Livet - Comprendre nos interactions sociales - Une perspective neuroéconomique
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Éthologie
Les humains comme tous les animaux sont hétérotrophes. Comme tous les animaux, ils ont un cerveau qui leur permet de trouver leurs ressources de vie. Un animal sans cerveau est un animal mort.
C'est donc une tautologie de parler de neurosciences. Sans cerveau, c'est-à-dire sans neurones, il n'y a pas de science. La seule concession que l'on peut faire c'est qu'il faut un très grand nombre de neurones dans un cerveau pour bâtir une science.
Il serait intéressant - en partant du rotifère qui possède 200 neurones - de définir la limite basse où apparaît une science.
Dans l'attente de ce tableau, on partira du principe que seuls les humains développent une science efficace puisque parmi les deutérostomes ( animaux à squelette interne comme les mammifères) ils sont les seuls à atteindre un nombre d'individus aussi important.
Quant aux protostomes ( animaux à squelette externe comme les insectes), ils se comptent également pour certaines en milliards d'individus mais ne manifestent nul besoin de sciences.
Les végétaux - autotrophes - n'ont pas besoin de cerveau. Il n'est pas étonnant qu'ils ne développent pas de sciences alors qu'ils sont plus répandus que les animaux qui ont tous un cerveau .
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